historique Historique

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L'ordre du Saint Sépulcre

C'est à  l'époque des Croisades (1099) que remonte l'origine de l'ordre du Saint Sépulcre. En 1144, il possédait 7 couvents en Palestine. Vers la même époque, des couvents s'établirent en Europe : Italie, France, Pologne, Allemagne, Belgique.

L'ordre des Chanoinesses du Saint-Sépulcre

En Belgique, c'est en 1480 que des Chanoinesses s'établissent dans le Limbourg.

Au cours des temps, l'apostolat a pris diverses formes dans l'Ordre du Saint-Sépulcre mais la plus ancienne et la plus générale est l'enseignement et l'éducation de la jeunesse.

Les Chanoinesses du Saint-Sépulcre à  Liège

Le 18 décembre1496, un petit monastère de Chanoinesses de l'Ordre du Saint Sépulcre est transféré à  Liège, au lieu-dit Bons Enfants au bas de la rue Sainte Marguerite.
Bien que sans doute assez pauvre, le Monastère des Bons Enfants fonda successivement les trois succursales de : Saint-Trond (1539), Visé (1616) et Sainte-Walburge, dite du Mont Calvaire, au faubourg de Liège (1622).
Visé fonda en 1627 le Monastère de Maastricht d'o๠sortirent à  leur tour : Liège Sainte-Agathe (1634) et Hasselt (1638).
Liège Sainte-Walburge donna naissance au monastère de Tongres en 1640 qui, en 1642, envoya une nouvelle colonie, cette fois de Chanoinesses anglaises à  Liège, sur la colline dite de Pierreuse.
Au 17ème siècle, notre Cité compte donc quatre communautés florissantes.

La Révolution française met fin à  la prospérité de l'Ordre dans nos régions en fermant tous les couvents.

L'Institut Saint-Sépulcre à  Liège : 91 ans d'existence et de tradition

Le 8 septembre1917, à  la demande de Monsieur le chanoine Haacken, à  cette date, révérend curé de Sainte-Marguerite et plus tard doyen de Saint Martin, quelques chanoinesses se réinstallent à  Liège pour reprendre le couvent et l'école des Sœurs de Marie.

Elles s'installent rue de l'Ouest (actuellement rue Général Bertrand) dans des bâtiments construits en 1854, dans la paroisse de Sainte-Marguerite à  cà´té de Sainte-Agathe.

Le beau pays de Liège est, pour les Chanoinesses du Saint-Sépulcre, un sol aimé, une « terre sainte » qui conserve les reliques de leurs mères en religion qui y ont chanté la gloire du Christ ressuscité tout en se consacrant à  l'éducation de la jeunesse.

La reprise ne fut pas facile car  l'enseignement catholique n'est guère soutenu à  Liège en raison du climat politique de l'époque.

Les Sépulcrines se dépensent sans compter pour mener à  bien leur mission. Elles mettent aussità´t l'accent sur la qualité de l'enseignement dispensé en sélectionnant les « maîtresses », en suivant le programme officiel et en délivrant des certificats reconnus par l'Etat.

Reprise en 1917, l'école comptait 160 élèves.

Quand l'école des Sœurs de Marie a été reprise par les Sœurs du St Sépulcre elle comportait 2 écoles :


A l'époque, l'école comporte un jardin d'enfants, des classes primaires, un enseignement secondaire (couture et commerce).

Dès 1919, un internat est ouvert. Il accueillera jusqu'en 1986 de nombreuses pensionnaires belges et étrangères.

Au fil des années, l'école ne cesse de grandir jusqu'à  atteindre 1350 élèves le 16 septembre 1967 date o๠fut fêté son 50ème anniversaire.
Pour répondre à  l'évolution de notre société et au nombre croissant d'élèves, de nouvelles sections sont créées et des bâtiments sont construits.
Une seule constante : une formation intellectuelle et morale ayant pour but de donner une conception de vie absolument chrétienne, rigoureusement appliquée, pratiquement vécue.

C'est en septembre1992 que les dernières Chanoinesses quittèrent l'Institut St Sépulcre pour retourner couler des jours plus tranquilles au couvent mère de Turnhout.

Le passage au rénové s'est fait « en douceur » année par année à  partir de septembre 1994.

Ensuite, le passage à  la mixité en 2007.

La mission de l'Institut St Sépulcre, depuis ses origines jusqu'à  ce jour, est d'offrir à  des jeunes du quartier et d'ailleurs, de toutes les origines sociales et culturelles, la possibilité de mener des études secondaires dans la filière (général, technique ou professionnelle) de leur choix.